Visages

Le catéchisme fait partie intégrante de la formation des enfants au sein de l'école, à raison d'une heure par semaine. Tous les enfants sont concernés, de la maternelle au CM2. Le catéchisme est dispensé par le père Rémy de Mauvaisin, curé de la paroisse saint Michel et désigné par Mgr Aveline comme aumônier de notre école. Fort de cet ancrage diocésain, au cœur de Marseille, l’aumônier se fait appuyer par des intervenants extérieurs pour enrichir la foi de nos enfants. L'enseignement s'appuie des méthodes éprouvées et traditionnelles, structurées autour du catéchisme des "Trois Blancheurs" et de la "Miche de pain".

Dans notre école, nous nous appuyons fermement sur la force des sacrements. Ainsi, chaque journée commence par une belle prière animée par la maitresse, au sein de l'oratoire devant la Présence réelle de Notre Seigneur Jésus-Christ. Une messe est célébrée le premier vendredi de chaque mois à 9h00 par le père de Mauvaisin pour l'école au sein de l'église saint Michel. Les parents sont invités à y participer. Des créneaux d'adoration et de confession à l'oratoire sont organisés régulièrement.

Nous vous invitons à découvrir ci-dessous plusieurs visages inspirant notre mission quotidienne.

Bienheureux Jean-Baptiste Fouque

apprenez-nous la foi !

"Tout est possible à celui qui croit !" Voilà ce qu'il avait l'habitude de dire à ceux qui voulaient bien l'entendre. Ce géant Marseillais a déployé une force incroyable : il est à l'origine d'écoles, de foyers pour enfants de la rue, d'hôpitaux, et d’œuvres caritatives en tout genre.

Bienheureuse Chiara Luce

apprenez-nous l'espérance !

"Ciao Maman, soit heureuse parce que je le suis !" Voici les derniers mots de Chiara, alors qu'elle n'a que 18 ans. Cela faisait des semaines qu'elle préparait son propre enterrement. Elle savait qu son pèlerinage sur la terre était bientôt terminé. De ses yeux si beaux, elle ne regardait déjà plus que le Ciel. Les douleurs causées par son cancer qui lui mordait les os n'ont pas effacé son sourire de Paradis.

Elle nous rappelle par son conseil : "Les jeunes n'ont qu'une vie et cela vaut la peine de bien l'employer."

Sainte Mère Teresa

apprenez-nous la charité !

C'est en parcourant les rues de Calcutta que sœur Agnès Gonxha Bojaxhiu tombe un jour sur une personne allongée par terre, en train de mourir. Prise de compassion, sœur Agnès s'approche, regarde cet homme, se penche, ose toucher l'intouchable. C'est alors que l'inattendu se produit : le visage de cet homme est celui du Christ.

Elle nous apprend que c'est à travers les pauvres que nous pouvons grandir en charité.

Saint Charbel

apprenez-nous la piété !

Un jour, un religieux, toujours caché sous sa capuche, était en train de bêcher le sol de sa pioche. On ne voyait que la lumière de son sourire, imprégné d’humilité et de douceur, comme s’il goûtait déjà une joie indéracinable. Beaucoup étaient découragés de cette terre aride et avaient perdu tout espoir. Mais notre religieux, d’une humeur toujours égale, avait un secret : il avait depuis longtemps commencé ce travail dans son propre cœur. Il prenait toujours la dernière place, rabotait son cœur par le jeûne, pliait son corps par l’ascèse et les nuits de prière, laissait son âme être éclaboussée et inondée par l’eau vivifiante de la Parole de Dieu, vivait sa messe comme le sommet de toute sa vie. Ces coups inlassablement répétés sur son cœur et le sol caillouteux finissait par porter des fruits délicieux.

Jugez-en plutôt, une seule de ses bénédictions et voilà tout un champ protégé par une invasion de criquets, un simple geste de sa part et les réserves épuisées font déborder l’huile et la farine, une lampe piégée, pleine d’eau à la place de l’huile afin qu’aucune flamme ne soit possible, brûle dans ses mains d’une lumière miraculeuse.Même après sa mort, les miracles pleuvent au point que certains disent aujourd’hui qu’il bat tous les records : vous avez peut-être reconnu Saint Charbel, ce moine libanais qui descend du ciel pour opérer de ses propres mains le corps abîmé de Noad Al-Chami. Cette mère de famille, après une attaque cérébrale suivie d’une double occlusion de la carotide, fait un rêve étrange et doux : Saint Maron et Saint Charbel viennent l’opérer. A son réveil, des points de suture parfaitement ficelés, d’une précision chirurgicale ont guéri son mal.

Saint Charbel, apprenez-nous à prier.

Saint Charles de Foucauld

apprenez-nous la persévérance !

Charles naît à Strasbourg le 15 septembre 1858. Il est baptisé deux jours après sa naissance. Intelligent, il a des facilités pour l'étude. Il aime beaucoup les livres, mais lit n'importe quoi. Il s'éloigne peu à peu de la foi. Après deux ans d'études à l'École Militaire, il est officier. Son grand-père vient de mourir et Charles reçoit tout l'héritage. Il a 20 ans. Le 28 janvier 1882, il envoie sa démission de l'armée et part marcher sur les routes du désert.

« En marche, j'avais sans cesse un cahier de cinq centimètres carrés caché dans le creux de la main gauche ; d'un crayon long de deux centimètres qui ne quittait pas l'autre main, je consignais ce que la route présentait de remarquable, ce qu'on voyait à droite et à gauche ; je notais les changements de direction, accompagnés de visées à la boussole, les accidents de terrain, avec la hauteur barométrique, l'heure et la minute de chaque observation, les arrêts, les degrés de vitesse de la marche, etc. J'écrivais ainsi presque tout le temps de la route, tout le temps dans les régions accidentées. »

Pendant 11 mois, il risque sa vie et reçoit injures et cailloux. Lorsqu'il arrive au poste frontière de l'Algérie, on le prend pour un mendiant : il est pieds nus, maigre et couvert de saleté. « Cela a été dur, mais très intéressant, et j'ai réussi ! » Le monde scientifique de l'époque est enthousiasmé par le travail de Charles : une véritable exploration ! Il a parcouru 3000 km dans un pays presque inconnu. C'est la gloire ! Mais Charles ne s'intéresse pas à cette gloire. Il quitte l'Algérie et s'installe près de sa famille à Paris. Il a 28 ans. Il se sent appelé à tout laisser pour suivre Jésus. Il devient prêtre et, après être passé par plusieurs familles religieuses, il arrive à Béni Abbès. Chaque jour, il passe des heures au pied du Tabernacle. Mais, à chaque instant on frappe à la porte. 'Tout ce que vous faites à l'un de ces petits, c'est à moi que vous le faites'. L'Evangile a déjà transformé la vie de Charles qui ouvre aussitôt la porte pour accueillir le Bien Aimé.

« Demain, dix ans que je dis la Sainte Messe dans l'ermitage de Tamanrasset ! et pas un seul converti ! Il faut prier, travailler et patienter. » Charles est violemment tué le 1er décembre 1916. « Quand le grain de blé qui tombe à terre ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruits... »

Saint Charles d Foucauld, apprenez-nous la persévérance !